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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/516

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LE DIABLE AU CORPS.

NICOLE.

C’est le moins que je doive à l’honneur de votre confiance.

LA MARQUISE.

Il serait inutile, n’est-ce pas, de se casser, pour ce que tu sais, la tête contre les murs ?

NICOLE.

Nous tâchions de vous le persuader, Madame.

LA MARQUISE.

Eh bien, dis-moi, mon enfant : ce… malheureux est-il encore dans nos environs ?

NICOLE, avec un peu de
froid et d’embarras.

Je… suppose que oui, Madame…

Il faut nécessairement, cher lecteur, que nous suspendions cet entretien. — La parenthese sera même longue, car il y a bien des choses à dire à propos de la réponse tiraillée que vient de faire ici M.lle Nicole. Assurément, le malheureux… (pas tant malheureux, celui dont il s’agit ; car vous devinez que c’est d’Hilarion ?) Le drôle était très-bien dans les environs, et M.lle Nicole avait beau répondre comme si elle n’en eût pas été sûre ; personne, cependant, ne pouvait mieux enseigner, qu’elle, où le révérend Pere était à

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