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LE DIABLE AU CORPS.


et presque couchée sur le lit, le sein absolument découvert ; d’ailleurs, tellement écartée, dès son premier mouvement d’horreur, que pour voirfouillerôter… le point le plus avantageux qu’avait pu choisir notre frocard, était précisément l’espace du milieu donné par l’attitude décrite. Non-seulement, le secourable Hilarion, à cette place, est déja très-rapproché, mais il ne peut examiner de près, ni poursuivre l’araignée, sans s’incliner beaucoup sur la trop desirable Nicole. C’est donc assez naturellement que certain corps dur, non pas incommode, comme on a l’air de s’en plaindre, mais peu docile et ne supportant pas d’être comprimé, se fait très-bien sentir à travers les vêtemens, à peu près à portée de sa destination naturelle. Il n’est pas bien prouvé qu’en disant ouf ! replier Une jambe sous sa cuisse, et pincer du talon le bord du lit, ce fut changer avantageusement d’attitude pour ne plus sentir le scandaleux heurtoir ; mais, du moins, cette nouvelle position fit glisser le long de la cuisse, en se rabattant vers la ceinture, un unique et léger cotillon, et cela, par malheur, dans l’instant où le pere, vraiment dupe de cet ouf, s’était hâté de se remettre d’à-plomb… Que de beautés lui révele cet heureux concours de petites circonstances ! Pied charmant ! jambe faite au tour ! genou rondelet, galamment ceint d’un ruban rose ! cuisse…