Aller au contenu

Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/700

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
108
LE DIABLE AU CORPS.





LA COMTESSE, qui a disparu
un moment quand Dupeville est parti, rentre et entend
qu’on parle d’elle.

De quoi s’agit-il ?

LA MARQUISE.

De rien, puisque tu n’as pas entendu ; autrement je craindrais que deux fort beaux yeux ne devinssent la proie de tes griffes.

LA COMTESSE.

Bon. Quelque gaillardise à mes dépens ? Cela ne m’offense pas, moi. Des mots ne frappent que l’air. Mais si tout-à-l’heure Monsieur venait… à me rater, par exemple, ce serait autre chose…

LE COMTE.

Vous rater ?…

LA COMTESSE.

Au contraire, ne pas me rater. Car, destiné, comme vous l’êtes, mon très-cher, à me le mettre tout de suite, je me flatte de n’avoir qu’à me louer de vous.

LA MARQUISE, au Comte étonné.

On n’est pas de cette folie.

(Belamour paraît.)