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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/707

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LE DIABLE AU CORPS.


et le prie de ne point troubler leurs ébats. Le pauvre Comte, ainsi maltraité par-tout, revient à la Comtesse, prend Félix par les épaules, le débusque, l’écarte et se met en devoir de lui succéder. — (Elle alors :)

Quoi ! vous vous ravisez ? À la bonne heure, si le dépit vous ramene, le dépit aussi va faire… que je vous prends, et…

(Elle s’enfile.)


Allez… allez tout de bon et ne pensez pas en être quitte pour une frime.

                  (Elle s’attache fortement à lui et le secoue avec la derniere activité. En même tems, d’un coup-d’œil furtif, elle fait signe à Félix qu’il ait à loyoliser le Prélat.)

FÉLIX, obéissant à sa maîtresse.

Monseigneur veut-il bien me permettre ?

(On ne lui répond qu’en riant de sa naïveté. Le pauvre petit s’exécute, sachant bien que ce qu’il fait là n’est, dans ce moment, que remplir un de ses devoirs domestiques. Le Comte se trouve parfaitement bien de cet accessoire. Il redouble de caresses avec sa lubrique partenaire, à qui, tout de bon, il donne (comme il en reçoit) infiniment de plaisir. La Marquise, expédiée depuis quelques instans, s’est approchée, pour regarder de bien près ce qu’on fait à son amie. Belamour, qui ne s’en tient pas ordinairement à une seule politesse, et que séduit l’attitude de la Marquise, enfile celle-ci brusquement en levrette.)


Fin de la septieme Partie.


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