Aller au contenu

Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/750

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
154
LE DIABLE AU CORPS.

LA MARQUISE.

La Couplet se moque des gens, quand elle veut nous mêler avec ce monde-là.

LA COMTESSE.

Point d’humeur, Madame. De quoi s’agit-il enfin ? de libertiner : nous faut-il pour cet objet, la compagnie de vestales, de bégueules prétendant aux mœurs !… Laissez-la dire, Comte, et poursuivez :

LE COMTE.

Peste ! voici du grand ! —

(Il lit.)


7e. couple. — Le Prince de Lowenkraffe : — la Princesse de Stolzinskoff. — Note : le Prince est un Seigneur Danois, diplomatisé à Vienne, gourmé comme le Comte de Tufiere[1] ; bravache sur le chapitre de la vigueur, mais, comme à titre d’homme d’importance et d’allié d’Hercule, il a voulu se frotter à la Princesse en question, cet homme trop infatué de ses avantages, est tombé comme une mauvaise épître… D’arrogant vainqueur, il est devenu un ridicule esclave, humilié dix fois par jour par le service non secret de trois géants domestiques, dont l’insatiable Princesse fait son amusement journalier. Cette Dame au surplus est unique pour la haute stature, la perfection des formes, la blancheur et la finesse de la peau ; mais elle a contre elle une fierté dédaigneuse si superla-

  1. Le héros du glorieux de Destouche.