jettons ainsi dans les égarées, notre lecture ne
finira jamais.
Nous écoutons.
8e. couple. Le Marquis Dietrini : — Mlle. de Nimmernein. Note. — Le Marquis, beau, jeune et riche Florentin, serviteur des Dames à posteriori, sans cependant les négliger sur le pied courant. — Mlle. de Nimmernein…
(Celle-ci je la connais à fond. Voyons ce qu’en
dit la note.)
Blonde parfaite, à qui
l’horreur d’épouser un vieillard puant et bossu
fit déserter l’Allemagne.
(Le fait est
véritable.)
— Elle est douce comme
un agneau, se pâme dès qu’on la touche, se
laisse violer tant qu’on veut ; devient, par une
suite de sa constitution physique et morale,
la victime de tous les caprices. Fille d’esprit,
instruite, ayant des talens, tout lui convient,
comme elle convient à tout le monde. Avec les
gens froids, elle raisonne ; avec les enjoués, elle
rit ; boit avec les buveurs ; jure et fait tapage
avec les militaires : en un mot, joue, veille,
hausse et baisse tous les tons, selon que l’exige