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LES APHRODITES


saire, que vous ne vous obligez pas à des merveilles quant au capital.

Limecœur. — Franchement, madame Durut, cette conversation ajoute beaucoup à mes répugnances. Forgez quelque excuse polie qui me fasse pardonner ma retraite. (Il plie boutique.) Je pars.

Madame Durut. — Et vous ferez une sottise insigne. Cependant, demeurez un moment ; je vais essayer (sans savoir encore comment m’y prendre) de rompre la partie quant à l’émigration. Peut-être accrocherai-je pour vous la faveur d’une séance. Vous ne la méritez guère ; n’importe. Il suffit que j’aie pris intérêt à vous, pour que je ne vous abandonne pas absolument. Attendez ici : d’ailleurs, sans mon signal, on ne vous ouvrirait nulle part.


Elle est sortie d’assez mauvaise humeur pour aller raconter, de point en point, à la marquise tout ce qu’on vient de lire. Celle-ci, fort émoustillée par le service de Belamour, et la tête montée par la lecture du livre en question, se trouve singulièrement contrariée. Après un moment de réflexion :