infinies pour qu’elle puisse se délivrer de
moi… Je suis bien heureux de ne m’être
pris qu’à la main, autrement vous auriez
été réduite à me faire jeter par les fenêtres.
La Marquise (à elle-même). — Il est fou à mettre aux petites-maisons ! (À Alfonse.) Êtes-vous encore dragon ?
Alfonse. — Oui, madame, mais je suis en semestre.
La Marquise. — Et vous cherchez à vous attacher ici ?
Alfonse. — Je profite de la confusion générale, et déserte… On m’a assuré qu’ici je serais aussi caché qu’aux antipodes.
La Marquise. — Joliment ! un de vos officiers, monsieur de Limecœur, y était hier.
Alfonse. — Madame oublie qu’il ne sert plus.
La Marquise. — Il est vrai. Qu’avez-vous fait l’hiver, car le temps du semestre est expiré ? (Bas, à elle-même.) Je ne sais plus ce que je dis.
Alfonse. — J’apprenais le commerce, madame.