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JEAN S’EN ALLA…


air d’agitation). — Ah ! mademoiselle, quel bonheur !…

Célestine. — Chut !… chut !… ce n’est pas encore le moment.

Le Comte. — Il ne s’agit point de ce que vous imaginez, belle Célestine…

Il lui conte ses doléances, l’instruit de tout, la prie, la supplie de se charger d’une première ouverture auprès de la baronne… Célestine a le cœur plus sensible encore que la physionomie. Elle a pris au malheur du comte un vif intérêt ; elle veut bien aller, de ce pas, pérorer madame de Wakifuth.

Célestine. — Si je réussis à l’engager dans un entretien particulier, c’est ici que je l’amènerai. Retirez-vous là dedans. (Elle ouvre un petit cabinet.) Vous entendrez tout, et selon que la chance tournera, vous serez libre de vous montrer ou de rester invisible… (Fort gaiement :) Et de l’aventure me voilà cassée aux gages ?…

Le Comte (lui baisant la main). — Adorable Célestine, vous méritez mieux que je ne vaux ! (Il se précipite une seconde fois sur sa main et la baise.)

Célestine. — Ce pauvre comte ! il me