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Page:Nerciat - Les Aphrodites, 1864.djvu/331

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JEAN S’EN ALLA…



l’un des plus impitoyables causeurs de l’ordre. C’était quelque éclaircissement qu’ils venaient d’avoir ensemble, ou quelque confidence très-gaie qu’ils s’étaient faite, car on les voyait fort émoustillés.

Célestine (d’un peu loin. — Madame ! madame !

La Baronne. — Que me veux-tu ? (Elle venait à Célestine.)

Tireneuf. — Quoi ! vous me quittez, madame ?

La Baronne (indécise). — Eh ! mon Dieu ! ne faut-il pas répondre aux gens ?

Tireneuf. — Mais je ne vous ai pas dit la moitié de mon affaire !

La Baronne. — Nous la reprendrons.

Tireneuf. — Faites donc vite.

La Baronne (à Tireneuf). — Tu sais que j’expédie assez lestement les conver-

    femmes et le jeu mettent cet enfant de Paris au pair avec un ordre de gens dont son peu de fortune voudrait le séparer. Il est, a-t-on dit, grand causeur ; voici comment : ses discours sont, pour l’ordinaire, divisés en neuf, dix, ou plus de points ; cependant ils n’ennuient jamais ces dames. C’est l’effet de la magie de l’organe oratoire, du style et du geste, à la beauté desquels prêtent beaucoup dix pouces forts !

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