dez votre cervelle, monsieur, et faites, s’il
se peut, un heureux voyage.
Le Comte. — Et vous me permettez d’espérer que dans un an…
La Baronne. — Je promets de vous revoir alors. Mais gardez-vous bien de me donner le moindre sujet de plainte. Sonnez. (Il obéit. À un domestique qui paraît.) Madame Durut ou Célestine.
Célestine (qui était à portée). — Me voici. La paix est-elle faite ?
La Baronne. — Monsieur part à l’instant. Faites-moi le plaisir, Célestine, de donner vos ordres pour cela.
Célestine. — Vous ne pouviez m’appeler plus à propos : une autre personne va partir à la minute, et c’est une jolie femme encore. On pourra se parler en chemin.
Le Comte (interrompant). — Tout un an, cruelle !
La Baronne (sèchement). — Ou jamais !
Célestine. — Allons, allons, ne laissons pas partir cette voiture, dont le cocher