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OÙ PEUT-ON ÊTRE MIEUX ?

Vers le jour, on dansa des rondes et des branles assez branlants, dont quelques-uns, fort ingénieux, seront rapportés dans un recueil de cette espèce d’académie coïro-pygo-glotto-phalurgique[1]. Une farandole enfin, où se firent des chaînes, des passes, des haut-le-corps qui ne peuvent se décrire, couronna follement le bal le plus actif qui se fût peut-être jamais donné dans l’hospice.

Il s’agissait enfin de décerner un prix auquel bien des concurrents semblaient prétendre. Il y était pourtant attaché une condition assez difficile à remplir pour gagner. Il fallait être le seul qui eût atteint un nombre quelconque de prouesses prouvées. Deux rivaux qui se seraient trouvés égaux s’excluaient mutuellement. Monsieur de Boutavant, qui avait achevé sa douzaine, ne comptait sur rien, parce que Tireneuf s’était mis à l’extraordinaire et se vantait

  1. Ceux qui savent le grec comprennent à merveille ce que cela veut dire : académie où l’on travaille du con, du cul, du vit et de la langue. On est bien malheureux d’être obligé, sous peine de passer pour ignare, à donner de semblables explications ; c’est un soin que les écrivains eux-mêmes devraient bien épargner aux éditeurs.