La Durut. — Attendez. (Elle cherche ses tablettes.) D’abord, il est aujourd’hui chez la comtesse de Mottenfeu[1].
Madame de Valcreux. — Quoi ! la voilà revenue d’Angleterre ? Elle avait juré de ne plus reparaître à Paris.
La Durut. — Elle prétend que grâce au séjour de quatre ans qu’elle a fait à Londres, tous les engins y cherchent maintenant des épingles à terre. Comme depuis son éloignement la démarcation a ravivé dans Paris une fourmilière sur laquelle on crachait autrefois, et qu’il s’y trouve des milliers de gens qu’on peut avoir, elle est accourue comme l’oiseau de proie à la pâture. La première figure de connaissance qu’elle a rencontrée près de la barrière était son ancien coiffeur ayant des épaulettes de colonel !
Madame de Valcreux. — Cette petite rousse-là va mettre la famine parmi nous, si elle recommence son train d’autrefois.
- ↑ L’une des plus actives héroïnes qu’a célébrées dans son immortel ouvrage le docteur dont fait mention la note qu’on lit à la page 23 de ce numéro. (Note de l’Éditeur.)