messe ! (Madame Durut regarde avec étonnement
madame de Valcreux.)
Madame de Valcreux (ployant les épaules). — Voilà comme elle est.
Madame de Montchaud (avec sourire). — Il faut, ma chère madame Durut, que vous me preniez dans votre phaéton. Il n’y a plus de messes ici, mais j’arriverai assez tôt à Paris pour en avoir une.
La Durut (avec malice). — Vous ne pouvez pas vous absenter ; et ce chasseur donc, que vous avez remis à une heure ! Croyez-moi, ses Kyrie eleison valent mieux que ceux d’un petit père. Où vous croyez-vous donc ?
Madame de Valcreux. — C’est la chatte métamorphosée en femme, qui saute à bas du lit pour courir encore après les rats.
Madame de Montchaud (agitée). — Mon Dieu ! mon Dieu ! qu’est-ce qu’on devient donc avec vous autres ? Plus de jeûnes, plus de jours maigres ! Bientôt il faudra n’avoir plus de religion… Mais, voyons, Trottignac enfin ?
La Durut (consultant ses tablettes). — Demain il sert madame de Chaudevoie.