bon ton, le Trottignac jouera bientôt près
d’elles un sot rôle…
Célestine. — Il va les ennuyer à périr, le jour tout au moins. Pas l’ombre de savoir-vivre ! point de culture ! Il s’énonce comme un valet, et crie !
Fringante. — C’est assez le ton de la province, de la sienne surtout.
Célestine. — Si la métempsycose n’était pas une rêverie, je gagerais qu’il fut un jour un baudet.
Fringante. — Il en conserve d’assez beaux échantillons. Mais cessons, si tu veux, de parler de lui, puisqu’il n’a pas le don de te plaire…
Célestine. — Je n’étais pas la seule : le Pot-de-Chambre[1], c’est tout dire, n’a jamais pu le souffrir autrement qu’en levrette. Elle prétend que ce masque à beaux traits, mais qui n’exprime que la bassesse des sentiments et la bête ironie, la glaçait toutes les fois qu’elle s’oubliait à le considérer.
Fringante. — Le Pot-de-Chambre raffiner ! c’est à quoi l’on ne s’attendait guère.
- ↑ Utile et peu difficile personnage dont il est parlé page 20 du numéro trois.