à mes vœux celle… qui avait cessé de respirer,
mais qui vit toujours dans mon âme,
Zéphirine, dès l’instant de sa seconde vie,
disposera de six mille livres sterling, qui
sont maintenant à Paris entre les mains de
mon banquier. J’assurerai aussi tout de
suite à la plus chère moitié de moi-même
cinq cents livres sterling de rente perpétuelle,
sans préjudice de vivre ensemble
comme par le passé. Ah ! pourquoi ma
médiocre fortune ne permet-elle que d’aussi
faibles sacrifices ? Mais quel monarque serait
assez riche pour payer le bien qui va
m’être rendu ? Quant à vous, madame,… si
vous n’étiez qu’une mortelle, il ne serait pas
encore en mon pouvoir de m’acquitter.
Tout l’or de l’univers suffirait-il à récompenser
l’être si propice qui m’aurait sauvé
la vie en m’assurant une imperturbable félicité ? „
La Durut. — Voilà de superbes paroles sans doute ; mais je ne serais pas fâchée que tout cela fût dit plus uniment, en quatre ou cinq petites lignes, dont le notaire pût faire, un bon acte…
Zéphirine. — Connaissez mieux sir