profanes un grand nombre d’individus, il
nous est impossible de citer à propos de
chacun, même en abrégé, tout ce que son
histoire particulière peut offrir d’intéressant
ou de bizarre. D’après les scènes que nous
allons esquisser, quelque amplificateur (qui
devinera tout ce que nous n’aurons pas dit)
sera bien le maître de traiter notre sujet
dans le goût à la mode, c’est-à-dire sous le
point de vue des mœurs et surtout avec
égard à la nécessité de multiplier les
feuilles, afin de donner une certaine valeur
à son ouvrage. D’ailleurs, en nous copiant,
il trouvera moyen de faire encore du neuf,
la catastrophe que nous avons à décrire
ayant un beau côté sentimental qu’il est
infiniment aisé de rendre larmoyant à mériter
tous les suffrages. Ah ! nous le répétons,
que n’avons-nous un certain talent
avec lequel ce qui, traité par nous, ne sera
que comique et ridicule, serait susceptible
de devenir une belle horreur bien criminelle,
tragique au besoin, et qui pourrait
arracher aux lecteurs purs d’admirables
déclamations contre la perversité de cette
fin de siècle ! Nous, stérile dans ce genre
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QU’ON ME CHANGE CES TÊTES !