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LES APHRODITES


fils. Voilà l’enclouure. Pour mes péchés, j’avais mené mon prétendu jockey avec moi, lors de ma première apparition chez ton homme, voulant lui rendre sa visite. Comme mon cabriolet était entré, je ne trouvai pas mauvais que Violette quittât la voiture et montât à l’appartement. Nous devions causer d’affaires secrètes, l’Indien maudit et moi ; mademoiselle Béatrix avait donc été renvoyée.

La Durut. — Aïe ! aïe ! j’entrevois ici du mic mac.

Limefort. — Croirais-tu, ma chère Durut, que dès cette première fois il y eut entre nos subordonnés quelque petite infamie d’essayée ? Le soir, Violette croyant m’amuser infiniment, me raconta qu’à la faveur de son costume masculin elle avait donné bien de l’embarras à la maîtresse de notre homme laquelle, après s’être vigoureusement défendue, aurait pourtant fini par céder, si l’on avait eu de quoi pousser à bout l’aventure. Ici, je m’avisai de crier à la fatuité. Pour me prouver qu’on ne m’en fait pas accroire, on me montre deux ou trois poils soigneusement recueillis dans un papier, et