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C’EST DE BONNE HEURE.




DEUXIÈME FRAGMENT.




Dans l’un des cabinets du jardin anglais.


ZAÏRE, LE COMMANDEUR.

Zaïre[1] (donnant au commandeur un fougueux baiser, après une seconde accolade dans laquelle ils demeurent agencés

  1. Zaïre de Fortconnin : dix-sept ans, chef-d’œuvre en miniature. Brune assassine, ayant tout le coloris et la fermeté de la plus fraîche adolescence. Traits chiffonnés, enchanteurs, auxquels un heureux accord et de grands yeux volcaniques donnent un air de perfection très-bien soutenu par les formes merveilleuses du reste de la personne. Zaïre est la nièce de certaine Eulalie, ci-devant abbesse d’un couvent de Bernardines, et qu’on connaîtra si l’on a lu Mon Noviciat, ou les Joies de Lolotte, très-instructif et surtout très-véridique ouvrage.