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LES APHRODITES


chantements de Nécrarque. On ne sait par quel micmac, tandis que l’angélique Zéphirine faisait des efforts pour remonter, son imbécile d’adorateur s’est si fort pressé de descendre. Il y a du malentendu dans tout ceci.

Milord. — Idiot ! ne te souviendras-tu jamais que Nécrarque et ses adeptes du même genre, qui ont le secret d’agiter la nature jusque même parmi nous, sont en horreur à toute la hiérarchie infernale et n’entreprennent rien sans éprouver de la part de celle-ci les plus contrariantes oppositions ?

John. — J’ai fait aussi peu de cas de ces bruits que des fables dont on nous berçait sur la terre.

Milord. — Ici, mon pauvre John, on ne plaisante point ; tu verras aujourd’hui, dans toute sa force et sa fureur, la guerre des enchanteurs de la terre avec les esprits chargés de la police des enfers. Évoquer les ombres, leur enlever la douceur du repos, seul bien de celles à qui leur jugement l’a permis, c’est déjà mortifier bien sensiblement nos puissances souterraines ; mais