comte.) Voilà donc, petit perfide, comment
je puis me fier à vos belles protestations !
(Avec une menace badine.) Si j’étais babillarde,
comme vous seriez grondé ! Allons,
la paix, mes bons amis. (Au comte, en lui
montrant le chevalier.) Voyez donc comme
il est joli ! Vous auriez la barbarie de l’embrocher
en face ?
Les esprits sont déjà considérablement apaisés, la duchesse et madame Durut souriant à l’épigrammatique plaisanterie de Célestine,
La Duchesse (au comte, d’un ton piqué). — Il paraît, monsieur, que nous ne sommes pas en reste l’un avec l’autre… (D’un ton moins sec.) Que tout ceci finisse donc convenablement. (Elle lui tend la main.) Je vous pardonne l’aimable Célestine ; faites-vous de même une raison au sujet du charmant chevalier… Touchez-là.
Le Comte (obéissant). — Vous avez tant d’ascendant sur moi… qu’il faut bien en passer par ce que vous voulez. Allons, madame,… qu’il n’en soit plus parlé.
Célestine (avec espièglerie). — Oui-da ! cela est fort aisé à dire. Je ne prends pas,