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Page:Nerciat - Monrose, 1871.djvu/188

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MONROSE


de vous voir. Au fait enfin : déclinez-nous sans la moindre ambiguïté tous les rapports qui existent entre vos impudents personnages. Monsieur (en me montrant) n’est point de trop. Témoin avec nous… — Témoin ! s’écrie d’Aspergue, je suis pétrifié ! Quoi ! devant vous !… — Peu s’en est fallu ; de même que nous avons tout entendu, nous risquions de tout voir, si, à l’instant d’ouvrir une porte, l’indiscrétion d’un bavardage assez bruyant ne nous eût avertis de ce qui se passait. — Oh ! sur ce pied, madame, repartit d’Aspergue avec un mouvement d’indignation fortement prononcé, je vais vous dire tout ce que je sais, et me confesser ainsi de ma part, très-vénielle, d’une faute que je déteste. Heureux si je puis, après m’être justifié, vous paraître digne d’un pardon que vous ne pourriez me refuser sans faire le malheur du reste de ma vie. »