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Page:Nerciat - Monrose, 1871.djvu/278

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MONROSE


les hommes, bien loin de l’éviter, puis-je avoir de Mimi les mêmes idées ! Puis-je la peindre des mêmes traits ! »

Monrose avait raison : c’est ainsi qu’en deux minutes j’avais vu, dans le temps, Géronimo[1], Belval, subir à mes yeux des métamorphoses incroyables. C’est donc avec son âme qu’on voit bien plus qu’avec ses yeux ! Quoi qu’il en fût de l’état vrai des appas de madame de Moisimont, je compris du moins qu’en me faisant d’elle un éloge superlatif, mon extravagant avait pour but d’enchaîner ma critique, afin d’être moins grondé des sottises que sa nouvelle aventure le mettait infailliblement dans le cas de confesser.


  1. Voy. Félicia, deuxième partie, ch. XXIII, et quatrième partie, ch. VIII.