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Page:Nerciat - Monrose, 1871.djvu/381

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CHAPITRE XXIII

D’UNE PAIRE DE POCHES. RÉVOLUTION FÂCHEUSE. MONROSE CONTINUE


« — Je vous trouve bien plaisant ! dit à son époux madame de Moisimont avec une hauteur indécente ; il sied bien vraiment à un étourneau comme vous d’insulter un galant homme quand il ne tiendrait bien qu’à lui de prendre sa revanche !… — En effet, madame, » dit alors d’un grand sang-froid M. Des Voutes, qui venait d’aviser sur le lit une paire de poches de femme. Il s’en était saisi, et les tenait au bout de son bras étendu. Ces poches étaient, comme vous le devinez, celles de Mimi, qu’elle avait quittées, pour être plus à son aise apparemment. Une autre femme aurait été terrassée du coup ; mais celle-ci avait plus d’intrépidité et de ressources : au lieu de paraître interdite, elle va tranquillement à son amie, et lui frappant les hanches : « Tu es en règle, dit-elle ; tu as gardé les