nouement, qu’à rire avec moi de mes prouesses,
et à recueillir, pour devenir plus sage, les fruits
d’une mémorable leçon. — Ah ! mon cher Lebrun,
interrompis-je, touché de son généreux
attachement, dans ce temps-là même je répondais
bien mal, sans m’en douter, à tes louables
intentions. D’abord, ce fut le jour même où je
vis chez lui Saint-Lubin, qu’il m’entraîna, de
la manière la plus adroite, chez l’insidieuse
Armande. Ensuite il me déclara qu’il n’aurait
plus l’avantage de me voir chez moi, ne pouvant
soutenir la vue d’un insolent valet tranchant du
censeur, et qu’il savait de bonne part être l’espion
payé… soit par vous, comtesse, soit par
mes parents d’Angleterre, pour leur rendre
compte de toute ma conduite, comme si, disait-il,
mon âge, mon état et la jouissance d’une
partie de ma fortune ne devaient pas m’affranchir
de toute espèce d’autorité ! — Mon cher
maître, répondit Lebrun avec chaleur, on ne
put sans doute vous persuader de tant de bassesse
de ma part ! Aussi ne me dîtes-vous rien.
J’avais à cœur de vous donner une grande
preuve d’attachement et de zèle. C’est pourquoi,
de mon côté, je ne voulais rien prématurer.
Il est clair aujourd’hui qu’une explication
réciproque nous eût été plus avantageuse ; mais
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Apparence
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