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CHAPITRE V

LEÇON POUR LES VIEILLARDS RIDICULEMENT
GALANTS. RETRAITE DU COMMANDEUR.


Comme je vivais sans façons avec Liesseval, je lui avais fait aisément comprendre que, tant à cause de sa patraque de commandeur qu’à cause des personnes que je supposais devoir arriver incessamment de Londres, il convenait qu’elle voulût bien se loger dans l’un des pavillons détachés. Ils n’étaient ni moins commodes ni moins élégants que le principal : il n’y manquait que ces ingénieuses ressources qu’on sait, mais absolument inutiles pour la baronne, quand elle était arrangée avec un vieillard qui ne la quittait jamais aux heures particulières. L’ami Monrose était de même exilé. Cependant, pour le consoler, je l’avais logé tout à côté de la baronne, au-dessus de qui la délicieuse Rose occupait de jolies mansardes, où mes demoisel-