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MONROSE


l’avide Monrose adressait sa prière à la Destinée, sans que pourtant il pût encore fixer le mode de le surprendre, et bien loin surtout d’imaginer que ce trésor pût tomber enfin pour lui comme du ciel… Ô ma chère Aglaé ! quel attentat ! quel massacre ! et c’est ta ci-devant amie qui préside à ce forfait ! Elle y trouve sa vengeance ! le sang qu’on te fait répandre lave son front ! Tout est étonnant, tout tient du prodige dans cet unique et bizarre événement ; car il faut encore, pour transporter sur le pinacle ton heureux bourreau, que ce qui, dans toute autre position, le rendrait odieux à la marquise, soit au contraire un acte de déférence pour elle, une preuve d’amour !