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Page:Nerciat - Monrose, 1871.djvu/948

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CHAPITRE XXXII

SUITE INTÉRESSANTE DU RÉCIT DE
SENNEVILLE


« On me conduisit un peu loin du pavillon principal ; sur la porte de l’appartement que le concierge m’ouvrit, on lisait en grosses lettres : FÉLICIA. Dans la chambre à coucher, le premier objet qui me frappa fut votre portrait, madame la comtesse, portrait parfaitement ressemblant, et qui me rendit bien cher le choix qu’on avait fait, pour moi de cet asile. Vous savez combien ce petit logement est agréable ? Sans doute vous l’avez habité, car en examinant de bien près la délicieuse peinture, je vis avec plaisir une date[1] ingénieusement égarée

  1. Ce n’était pas le souvenir de mon séjour dans cette pièce qui se trouvait fixé par la date en question, mais bien celui de
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