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CHAPITRE XXXIV

CATASTROPHE RACONTÉE PAR SENNEVILLE


Vous concevez sans peine quelle devait être mon impatience de savoir le contenu des dépêches qu’on m’avait prié de n’ouvrir qu’à Calais. J’y trouvais des lettres cachetées pour différents banquiers, notaires, pour quelques amis, et une entre autres pour sir Georges Brown. Il y avait encore, dans un écrit pour moi, des lettres de change à vue, se montant à 200 mille livres. On me priait de les réaliser, et de faire du montant l’emploi que le banquier m’indiquerait. Milord faisait aussi mention du désir que j’agréasse la constitution d’une rente perpétuelle de mille livres sterling dont le titre se trouvait joint à mes papiers. Ce bienfait, qui me semblait non moins humiliant qu’exorbitant, faillit, malgré

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