guent ; vous tenez à trop de personnes considérables
par leur état et par leur fortune, et particulièrement
vous avez un oncle d’un trop
grand mérite pour qu’il vous soit possible de
soutenir, sans vous avilir, la gageure de ne
point vous marier. J’ai eu la fortune de vous
faire un enfant ! Eh bien, le cher Monrose en a
fait un à madame d’Aiglemont : partant quitte.
Un jour doit venir où vous saurez encore mieux
combien il y a d’alliances entre tant de personnes
que vous voyez former notre aimable et
j’ose dire heureuse société : vous serez alors
très-aise de vous remettre à notre unisson. Votre
amant, celui dont il convient absolument que
vous fassiez un époux, a contracté d’innombrables
dettes : il est de votre honneur de les acquitter.
Voyez, au surplus, à quoi tiennent vos
scrupules ! » En même temps il ouvre la porte
d’un boudoir… Tandis que Charlotte est stupéfaite
d’y voir l’heureux Monrose dans les
bras de madame d’Aiglemont, le marquis la
surprend elle-même, et… la façon d’une oreille
est plus qu’à moitié faite avant que la belle Anglaise
ait pu seulement respirer. Cependant,
notre héros et la marquise lui sourient et lui
font ainsi comprendre que le crime dont on la
rend complice, n’est pas de nature à faire ton-
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MONROSE