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Par leur patriotisme ils te plairont peut-être,
Et puissent-ils en moi te faire reconnaître
Sinon un bon poète, au moins un bon Français !
Je le suis, car tes vers plurent à mon enfance,
Car je chéris tes chants nobles ou gracieux,
Car je sens se mouiller mes yeux,
Quand ils nous parlent de la France.
Épouvanté de ses revers,
Mais animé par ses victoires,
C’est à ses malheurs, à ses gloires,
Que j’ai voué mes premiers vers.
Plus de succès peut-être attendaient ma jeunesse,
Si leur vol moins audacieux
Eût su flatter de sa bassesse
D’autres autels et d’autres dieux ;
Mais, à ton idole chérie,
Ma Muse a consacré ses jours :
Un sourire de la Patrie
Vaut mieux que la faveur des Cours.