Page:Nerval - Élégies nationales et Satires politiques, 1827.djvu/30

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Quarante siècles assemblés
Les contemplent des Pyramides !

Que dirai-je de plus ?…. Tout a subi nos lois !….
Les discordes partout languissent étouffées ;
Nos guerriers ont bravé les chaleurs et les froids,
Partout ils ont jeté de superbes trophées,
Et l’avenir s’effraie en comptant leurs exploits.


VI.


Comme au soleil couchant cette ville étincelle !
De ses grands monumens que la structure est belle !
L’or fait briller au loin les toits de ses palais…. —
C’est Moscou ! c’est Moscou ! — France, encor de la gloire !
C’est le plus beau de tes succès !
C’est Moscou ! quelle page attachée à l’histoire !
Que d’immortalité dans ce cri de victoire !