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PRIÈRE DE SOCRATE.

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Ô toi, dont le pouvoir remplit l’immensité,
Suprême ordonnateur de ces célestes sphères,
Dont j’ai voulu jadis, en ma témérité,
Calculer les rapports et sonder les mystères ;
Esprit consolateur, reçois du haut du ciel
L’unique et pur hommage
D’un des admirateurs de ton sublime ouvrage,
Qui brûle de rentrer en ton sein paternel !

Un peuple entier, guidé par un infâme prêtre
Accuse d’être athée, et rebelle à la foi,