Page:Nerval - Choix des poésies de Ronsard, 1830.djvu/114

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L’impuissance d’éviter
Les efforts de ton armée,
Quand ta colère,enflammée
Justement Veut s’irriter.
Des’Sœurs la plus ancienne
Sur la roche thespienne i
Dont je suis le citoyen,
Me garde une voix hardie,
Afin^que brave je die
L’autheûr de ton sangtroyen.
De celle aux peuples estranges
Je spnneray tes louanges,
Lorsque ton bras belliqUeur
Aura foudroyé le monde,
Et que Thétis de son onde
Te confessera Vainqueur.
Les Muses ont à leur corde
Deux tons divers t l’un s’accorde
Aux trompettes des grands rois ;
L’autre,plus bas, ne s’allie ’
Qu’au luth mignard de Thalie,,
Touché doucement des dois.
De ce bas ton je te chante