Page:Nerval - Choix des poésies de Ronsard, 1830.djvu/125

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A CATHERINE DE MÉDICIS.
PROMESSE.

C’ESTÛÏÏ au point du jour les songé» certains
D’un faux imaginer n’abusent les humains,
Par là pojpt# de corne entrez en nos pensées,
Des labcurl journaliers débiles et lassées,
Songes qui, s^ns tromper par une vanité,
Dessous un voîlc obscur monstrent là vérité.
Ainsy qua j& ^om^Js, ddhnant re|os à l’amc,
En songFm’appàrdt l’image d^unedanie
Qui monsfroir à son jrort n’estré point de bas lieu,
Ains sembloit, à la voir, sœur ou femme d’un dieu ;
Ses cheveux cstoient beaux., et lès traits de sa face
Monstroient diversement je ne scay quelle grâce
Qui dontoit les plus fiers, et d’un tour de ses yeux
Euat appaisô la mer et seréné les cieux. }