Page:Nerval - Choix des poésies de Ronsard, 1830.djvu/157

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La bonne et juste vie à la force royale
Pour atteindre au sommet d’une telle équité,
Il faut la piété joincte à la charité,,
Et la religion dont re-lioz nous"sommes, v
Tant elle est agréable et aux dieux et aux hommes l
La loy ( toile d’areigne ) est trop faible, çt ne peut
Le prince envelopper, si luy-mesme ne Veut
S’enrheter de bon cœur, fa croyant estre faite "
De Dieu, et non de l’homme à plaisir contrefaite,
S’il ne la garantit, si premier ne la suit,
SÏ luy-mesme et les siens par elle ne conduit.
Quand le jeune fénix sur son épaule tendre
Porte le lict funèbre et l’odoreuse cendre,
Reliques de son père, et plante en appareil
Le tombeau paternel au temple du Soleil, ’
Les piseanx esbahis, en quelque part qu’il nage ’
De ses ailes ramant, admirent son imàKéV
Non pour lui voir le ^rp4^’^9Cç$"^^ peint,
Non pour le voir si beau,i^is pouVce qq’iiest saint,.
Oiseau religieux aux,manes,dé sonate y ."’ ? t ’
Tant de la piété nature bonne irvj^e P’~ > ’
A planté dès le naistre en l’ajr ef ^ans les eaux
La Vivace semence ez cœurs des animjuïx l