Page:Nerval - Choix des poésies de Ronsard, 1830.djvu/170

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Il faut.donc dès jeunesse instruire bien un prince, v
Afin qu’avec prudencg 11 tie’Mie sa p^1^06
Il faut premièrement qu’il ait devant lesi yeux
La craiji|ft djun seul ÏHeu, jpxu ilf^>.itjrîôy^igux ;
Vers l’église approuvée, et-q|| pfpir)0^e cj^iigé
Lafoy de ses ayeuls pour en prendre une csïrange :
Ainsi.quenous voyons instruire nostre. roy,
Qui par vostre vertu n’a point clu^ngé de loy.
Lasl ma Dame, en ce temps que le cruel orage
Menace les François d’un si piteux naufrage,
Que la gresje et la,pluye,et la fureur dcAcleux
Ont irrité la mer desvvcnts séditieux,
Et que l’astre jumeâulie daigne plus reluire,
Prenez le gouvernail de ce pauvre navire ;
Et maugié la tempestc, et le cVûl&l effort
De la mer et des vents, condujSe -lé à bon port.
Lafrânee^à jointes maitiivous éh prie et reprie,
Las 1 qui sera bien tost et proye et mocquerie
Des princes ëstrangers, s’il ne Vous plaist en bref
Par vostre authoritéappaiser son meschef.

Ha 1 que diront là bas sous les tombes poudreuses
De tant de vaillants rois les âmes généreuses ?
Que/dira Pharamond, Clodion et Clovis ?
Nos Pépins, nos Cartels » nos Charles, nos Louis >