Page:Nerval - Choix des poésies de Ronsard, 1830.djvu/196

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



SONNETS

ET

POÉSIES DIVERSES.




I.

——

A MARIE STUART.


Encore que la mer de bien loin nous sépare,
Si est-ce que l’esclair de vostre beau soleil,
De vostre œil qui n’a point au monde de pareil,
Jamais loin de mon cœur par le temps ne s’égare.

Royne qui enfermez une royne si rare,
Adoucissez vostre ire et changez de conseil :