Page:Nerval - Choix des poésies de Ronsard, 1830.djvu/268

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L’Immortel attendri n’eût pas sonné sitôt
’ L^retraite des eaux, que soudain flot sur flot %-
plies vont s’écouler, tous les fleuves s’abaissent ;
La mer rentre en prison, les montagnes renaissent ;
Les bois montrent déjà leurs limo’nneux rameaux,
Jà la campagne croît par le décroit des eaux ;
Et bref la seule main du Dieu darde-tonnerre
Montre la terre au ciel, et le ciel à la terre.