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Les cieux inexorables
Me sont si rigoureux,
Que les plus misérables,
Se comparant à moi, se trouveroient heureux.
Mon lit est de mes larmes
Trempé toutes les nuits,
Et ne peuvent ses charmes,
Lors même que je dors, endormir mes ennuis.
Si je fais quelque songe,
J’en suis épouvanté ;
Car même son mensonge
Exprime de mes maux la triste vérité.
Toute paix, toute joie
A pris de moi congé,