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Cent mille fois je resalue
Vostre belle et douce venue :
O que j’aime ceste saison,
Et ce doux caquet des rivages,
Au prix des vents et des orages
Qui m’enfermoient en la maison !
Cent mille fois je resalue
Vostre belle et douce venue :
O que j’aime ceste saison,
Et ce doux caquet des rivages,
Au prix des vents et des orages
Qui m’enfermoient en la maison !