Page:Nerval - Les Filles du feu.djvu/136

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
108
LES FILLES DU FEU

teurs doivent être déjà fatigués — du comte de Bucquoy le ligueur, plus tard généralissime des armées d’Autriche ; — de M. de Longueval de Bucquoy et de sa fille Angélique, — enlevée par La Corbinière, — du château de cette famille, dont je viens de fouler les ruines…

Et enfin de l’abbé comte de Bucquoy lui-même, dont j’ai rapporté une courte biographie, — et que M. d’Argenson, dans sa correspondance, appelle : le prétendu abbé de Bucquoy.

Le livre que je viens d’acheter à la vente Motteley vaudrait beaucoup plus de soixante-neuf francs vingt centimes, s’il n’était cruellement rogné. La reliure, toute neuve, porte en lettres d’or ce titre attrayant : Histoire du sieur abbé comte de Bucquoy, etc. La valeur de l’in-12 vient peut-être de trois maigres brochures en vers et en prose, composées par l’auteur, et qui étant d’un plus grand format, ont les marges coupées jusqu’au texte, qui cependant reste lisible.

Le livre a tous les titres cités déjà qui se trouvent énoncés dans Brunet, dans Quérard et dans la Biographie de Michaud. En regard du titre est une gravure représentant la Bastille, avec ce titre au-dessus : L’Enfer des vivants, et cette citation : Facilis descensus Averni.


On peut lire l’histoire de l’abbé de Bucquoy dans mon livre intitulé : Les Illuminés (Paris, Victor Lecoû). On peut consulter aussi l’ouvrage in-12 dont j’ai fait présent à la Bibliothèque impériales.