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Page:Nerval - Les Filles du feu.djvu/271

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Marcelli.

Ne disais-je pas bien que vous étiez informé de tout ?

Fabio.

Vous n’avez pas reçu de lettres d’elle ?

Marcelli.

Aucune.

Fabio.

Il serait trop singulier que la dame elle-même, passant près de vous dans la rue, vous eût, à voix basse, indiqué un rendez-vous…

Marcelli.

Vous êtes le diable, ou moi-même !

Fabio.

Pour demain ?

Marcelli.

Non, pour aujourd’hui.

Fabio.

À cinq heures de la nuit ?

Marcelli.

À cinq heures.

Fabio.

Alors, c’est au rond-point de la Villa-Reale ?

Marcelli.

Non ! devant les bains de Neptune.

Fabio.

Je n’y comprends plus rien.

Marcelli.

Pardieu ! vous voulez tout deviner, tout savoir mieux