payée à la caisse municipale de Paris, sur le vu de son acceptation, qui devra être donnée dans la quinzaine de ce jour.
» Lui déclarant qu’en cas de non acceptation d’ici à cette époque, le requérant entend retirer, comme de fait par ces présentes, il retire positivement, lesdites offres par lui faites, pour s’en tenir purement et simplement au congé précédemment donné, qui devra recevoir son exécution dans les termes de droit.
» À ce que le susnommé n’en ignore, je lui en ai, en parlant comme dessus, laissé la présente copie.
» Coût, trois francs.
Je ne voudrais pas ici faire de la politique. Je n’ai jamais voulu faire que de l’opposition. L’expropriation est parfaitement juste, mais les termes en sont impropres. Je remarque que l’administration prend toujours, en France, un ton sévère. De même que, dans la justice, l’homme soupçonné est toujours, de prime abord, regardé comme coupable. Si même il est reconnu innocent, il demeure toujours suspect.
Ceci est une des grandes causes de nos troubles civils. Si nous voulons examiner seulement l’intérieur des familles, nous verrons que, quand le maître gronde, du supérieur à l’inférieur par étages, tout le monde gronde. Le chien lui-même devient hargneux. Quand le maître est nerveux, tout le monde devient nerveux et souffre. On se rend compte de cela, surtout quand on a habité la province, où les divisions d’état à état sont plus tranchées.
Issu, par ma mère, de paysans des premières communes franches, situées au nord de Paris, j’ai retenu, des impressions d’enfance, le vif sentiment du droit qui règne dans la Flandre française, comme en Angleterre et dans les Pays-Bas. C’est pourquoi, me retrouvant dans ce milieu, je vous écris ces lignes, qu’on trouvera peut-être singulières à Paris, mais