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SCÈNES DE LA VIE ALLEMANDE.

frantz. Dites-lui…

marguerite. Voulez-vous le voir lui-même ?

frantz. Non… Dites-lui que la Société des frères de la Jeune Allemagne, réunie en ce moment dans la salle du consistoire, lui enverra trois députés pour lui offrir, au nom de la patrie, de payer les frais de l’amende à laquelle il est condamné.

marguerite. Frantz !…

le domestique. Il y a là encore une personne qui demande à voir monsieur.

marguerite. Allez l’avertir et faites entrer. Frantz, vous me quittez ainsi ?

frantz. Il le faut. Adieu. (Frantz et le Prince se regardent avec attention en se rencontrant à la porte.)


IX. — MARGUERITE, LE PRINCE.


le prince. Vous êtes la femme de M. Cornélius… je veux dire de M. Léo Burckart ?

marguerite. Oui, monsieur.

le prince. C’est bien. Soyez assez bonne pour faire que nous ne soyons pas dérangés dans l’entretien que nous allons avoir ici.

marguerite. Il me semble que tout cela est un rêve. (Elle sort.)


X. — LÉO, LE PRINCE.


léo. Monsieur.