Page:Nerval - Lorely, 1852.djvu/177

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
149
SCÈNES DE LA VIE ALLEMANDE.

léo. Vous en êtes donc, vous, de ces sociétés ?

le chevalier. Ne vous souvenez-vous pas que je faisais partie d’une rédaction de journal dont les idées étaient assez avancées… sous le précédent gouvernement ?

léo. Ah !… c’est bien.

l’hôte. Un roulement de voiture ! encore des voyageurs, grand Dieu ! et être obligé de les renvoyer. (À son garçon.) Il n’y a pas de paquets à descendre, va…


V. — Les mêmes, DIANA.


l’hôte. Et même… je parie que c’est une Anglaise !

léo. C’est mademoiselle Diana de Waldeck. (À l’hôte.) Avertissez madame.

diana (gaiement.) Voici justement notre nouveau conseiller… et je ne sais quoi encore… en service très-extraordinaire.

léo. Quelle heureuse rencontre !

diana. Non. C’est une visite.


VI. — Les mêmes, MARGUERITE.


marguerite (entrant.) Diana !

diana. J’ai appris que vous arriviez. Vous savez tout ; les étudiants font du bruit dans la ville. Il est impossible d’y entrer.