marguerite. Il n’est pas de retour encore… il n’est pas même revenu ici. Ses papiers, ses livres… tout est à la même place, et comme il l’a laissé en partant ! Oh ! je n’ai pas fermé l’œil de la nuit ; ma tête est brûlante : les heures se sont écoulées à l’attendre, et à craindre son retour ! Étrange situation que la mienne ! Qu’ai-je donc fait pour trembler ainsi ? Frantz demande à me voir, à me dire adieu !… Frantz est un ami d’autrefois, le seul ami qui me soit resté ; et, d’après tout ce qu’il m’a dit, il me semble que je ne puis repousser sa demande. Lisons encore cette lettre… elle est écrite sur le papier même qui lui assigne le rendez-vous fatal dont il me parlait… L’écriture est déchirée, mais il y reste un cachet funèbre : une tête de mort et des poignards en croix : puis des mots latins que je no puis