frantz (tirant à son tour). Noire !…
tous. Noire !
le président. Vive l’Allemagne, frères ! L’élu est nommé !…
frantz. mon Dieu ! mon Dieu !
un voyant. Frère ! voilà le poignard.
un autre. Frère, voilà la corde.
le président. Rappelle-toi ton serment sur le livre de sang et sur l’Évangile. Tu as douze heures pour l’accomplir.
frantz. C’est bien.
le président. Maintenant, tu sais le sort qui attend les lâches et les traîtres… C’en était un celui dont, en passant, tu as vu le cadavre. (On ouvre les portes, les étudiants non masqués entrent, et se mêlent aux autres.)
tous. Vive l’Allemagne !
Amour des nobles âmes,
Sur nous répands tes flammes !
Au nom du Dieu vengeur qu’ici nous implorons !
Jurons ! Jurons !
Et pour la liberté qu’un jour nous espérons,
Mourons ! Mourons[1] !
- ↑ Ces vers sont faits comme ceux de la Chasse de Lutzov sur
la musique des célèbres chœurs de Weber.