Page:Nerval - Petits Châteaux de Bohême, 1853.djvu/35

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Quelque gramen, mouvant
Sa tête au vent !

Qu’à mes pieds tourbillonne
Une feuille d’automne
Peinte de cent couleurs
Comme les fleurs !

Pour que mon âme triste
Sache encor qu’il existe
Une nature, un Dieu
Dehors ce lieu.

Faites-moi cette joie,
Qu’un instant je revoie
Quelque chose de vert
Avant l’hiver !