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Page:Neuf Upanishads, la théosophie des Védas.djvu/109

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PRASHNOPANISHAD

celui, à Maître, d’entre les hommes qui jusqu’à l’heure du départ accomplit cette méditation sur l’Om, quel monde en obtient-il ?

2. Il lui répondit : Ce qu’on appelle Om, en vérité, ô Satyakâma, est à la fois Brahman supérieur et Brahman inférieur ; c’est pourquoi celui qui connaît l’Om, atteint sûrement par son moyen l’un ou l’autre des deux.

3. S’il médite sur un seul de ses aspects, éclairé par cette méditation il s’unit bientôt au monde des sens.

Les harmonies créatrices[1] le conduisent au monde des hommes ; là, possédant la contemplation, la discipline[2] et la foi, il connaît la grandeur.

4. Mais s’il médite sur ses deux aspects, il s’unit alors au monde mental. Les harmonies régénératrices[3] l’amènent à l’espace intermédiaire, le monde lunaire, et

  1. Litt. : les versets du Rig-Veda.
  2. La discipline signifie les devoirs de l’étudiant religieux. (N. D. T.)
  3. Litt. : les versets du Yajur-Veda.